Le projet phœnix est un projet d’exposition regroupant des projets non abouti de personnes et d’entités impliquées dans la mise en œuvre de projet culturels. L’intérêt est de présenter au public les diverses raisons pour lesquelles un projet ne voit pas le jour et que dans le monde de la création un projet abouti est l’exception et non la règle et que l’échec arrive à tous les niveaux.

L’acte créatif est quelque chose d’extrêmement fragile, un projet est une tentative de donner vie à quelque chose jusque-là immatériel. Bien que se basant souvent sur des postulats concrets, il émane d’associations d’idées dont l’initiateur, (ou l’équipe initiatrice) est à l’origine le seul à ressentir assez de fascination et de motivation pour transformer cette intuition éphémère en quelque chose de concret.

C’est donc à ces idées et à leur tentative d’existence que je désire rendre hommage ; donner l’occasion à ce qui n’a pas pu voir le jour, d’exister.

C’est aussi, à travers la présence d’acteurs culturels d’origines différentes, d’essayer de donner à ces intentions, l’énergie ou la direction qui manquait à l’origine de leur réalisation, ou peut être, plus simplement, à travers cet exercice d’exorcisme, permettre d’en faire le deuil.

Participant à la version présentée au théâtre du Grutlï :

Dirty Hands, Legoville, collectif Fact, Mickeal Lew, Juan Carlos Gomez, Tom Tirabosco, le Fonds Municipal d’Art Contemporain, Raphaël Juillard, Donatella Bernardi, l’Association pour la Danse Contemporaine, Florence Chappuis, Michèle Pralong, Laura Györik Costas & Richard Afonso.

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PROJET PHŒNIX, 2009.
Installation
Dimensions variables.