décollage

Une banque de 130 formes autocollantes, mélangeant personnages, animaux, végétaux et objets divers, est mise à disposition du public. (suite…)

machinations

Dans toutes les bonnes histoires d’espionnage, lorsque le héros est fait prisonnier, le méchant prend un malin plaisir à expliquer dans tous les détails, les mécanismes machiavéliques de son plan. (suite…)

vidéomino

Le temps d’un weekend, deux soirées de projection à l’espace quartier des Minoteries, afin d’offrir aux habitants un regard sur les créateurs de leur quartier. (suite…)

Citizens of empty space

L’architecte Stefan Press et moi-même avons été invités à Yerevan afin de présenter notre projet de structure en containers WorkShip et réfléchir sur les espaces possibles pour les artistes de la capitale arménienne. Durant deux semaines, nous avons rencontré des personnes impliquées dans les domaines des arts plastiques, du théâtre, de la danse du cinéma, mais aussi des associations de défense des droits civiques.

Ces rencontres nous ont permis de parler de nos expériences réciproques dans la manière de réclamer – et d’obtenir – des espaces. Le plus incroyable pour nous était qu’environ 30% des bâtiments de la ville étaient soit inoccupés, soit abandonnés en cours de construction, soit neufs et vides.

Cependant la situation à Yerevan avait deux différences majeures avec les pays que nous connaissions : La notion d’espace public n’existe pas. Les rues et les parcs appartiennent de manière privé à des personnes du gouvernement.

Le cadastre y est considéré comme secret défense et n’est donc pas accessible au public. Impossible donc de savoir à qui appartient quoi.

Durant notre séjour, prenait place la grande manifestation annuelle de l’opposition. Nous avons donc rédigé et distribué, avec différentes personnes impliquées dans des ONG politiques et culturelles locales, un tract en arménien imprimé à 2000 exemplaires. Ce tract renvoyait à une page facebook intitulés «Citizen of empty spaces» ainsi qu’a une carte de la ville interactive permettant de répertorier les lieux vides, leur surface, les moyens d’y accéder et différentes informations utiles.

Pour illustrer notre propos, nous avons réalisé la présentation de notre projet dans le cadre de City in use dans un bâtiment désaffecté.

Actuellement nous sommes toujours en contact avec les personnes impliquées dans le projet, mais dans ces domaines les choses vont lentement, là-bas, encore plus qu’ici…

http://organize-now.am/en/civic-initiatives/citizens-of-empty-space/

http://www.panoramio.com/map/?user=5822780
CITIZENS OF EMPTY SPACE, 2011.
projet réalisé lors du festival international « City in use».
Organizations: The Other Space Foundation (Warsaw), AICA Armenia, Suburb Cultural Center, AJZ Space, Utopiana.
Curator: Eva Khachatryan
Collectif Laps (Richard le Quellec et Stefan Press)

 

 

 

 

étagères

 

Le paradoxe amusant de cette pièce est que sans le titre elle pourrait être assimilé à une sculpture minimaliste recouvrant ainsi une nouvelle fonction. Cette non-fonction agit donc comme un parasite à l’analyse et au déchiffrage que nous portons systématiquement sur les objets qui nous entourent.

(suite…)

the winner at the beach

A travers des figurines en pack, achetées dans le commerce et intégrées à des décors clichés, qui les enveloppent d’une véracité douteuse ; ces maquettes pose la questions sur les rôles modèles que l’on propose aux enfants. Des situations souvent machistes, des personnes toujours blancs…

« Tant qu’on n’aura pas diffusé très largement à travers les hommes de cette planète la façon dont fonctionne leur cerveau, la façon dont ils l’utilisent et tant que l’on n’aura pas dit que jusqu’ici que cela a toujours été pour dominer l’autre, il y a peu de chance qu’il y ait quoi que ce soit qui change. 

Henri Laborit, dans mon oncle d’Amérique, Alain Resnais. 1980. 
maquette (33 x 33 x 40 cm).
Personnages en plastiques, sable. Peinture, résine.

THE WINNER

A travers des figurines en pack, achetées dans le commerce et intégrées à des décors clichés, qui les enveloppent d’une véracité douteuse ; ces maquettes pose la questions sur les rôles modèles que l’on propose aux enfants. Des situations souvent machistes, des personnes toujours blancs…

« Tant qu’on n’aura pas diffusé très largement à travers les hommes de cette planète la façon dont fonctionne leur cerveau, la façon dont ils l’utilisent et tant que l’on n’aura pas dit que jusqu’ici que cela a toujours été pour dominer l’autre, il y a peu de chance qu’il y ait quoi que ce soit qui change. 

Henri Laborit, dans mon oncle d’Amérique, Alain Resnais. 1980. 
maquette (33 x 33 x 40 cm).
Personnages en plastiques, sable. Peinture, résine.

De maizières Art contemporain

Société de créations de tableaux.
(21 x 29.7 x 5 cm) chacun, technique mixte sur toile. 2003

 C’est avec le souci de créer une palette large et représentative de l’art pictural que nous avons élaboré cette gamme d’oeuvres destinée à un large public et toutes réalisées à la main par d’authentiques artistes.»

Extraits du catalogue de vente «De Maizières Art Contemporain».

Ce projet destiné à rester au stade de projet fait référence aux sociétés productrices de tableaux de décoration pour le monde de la moyenne et grande distribution (Ikea, Fly, Jumbo…) Il questionne sur la place de l’artiste peintre dans une société de consommation où l’art pictural est synonyme de décoration, et où les réflexions sur l’histoire de l’art et son évolution apparaissent aux profanes comme dépourvu d’intérêt et profondément masturbatoire.
DE MAIZIERES ART CONTEMPORAIN, 2005.
Société de créations de tableaux.
(21 x 29.7 x 5 cm) chacun, technique mixte sur toile.

 

les artistes contemporains ne savent plus quoi inventer pour faire parler d’eux

LES ARTISTES CONTEMPORAINS NE SAVENT PLUS QUOI INVENTER POUR FAIRE PARLER D’EUX, 2005.

Exposition « En mai fait ce qu’il te plait» Palais de l’athénée.

(21×29.7cm).

Faux article de presse.

 

 

Ce travail faisant référence à une vidéo prétendue censurée qui devait faire partie de l’exposition. L’oeuvre utilise l’article de journal comme médium, afin de créer une rumeur autour de la pièce. Le titre de l’article ne s’applique donc pas à la vidéo mais à l’article lui-même.

Cette pièce, tout comme «corruption, mensonge et menace», sont des tentatives de pousser le travail artistique aux limites de la sincérité et l’authenticité que l’on attend généralement des artistes. Car derrière cette image de «poète» sensible quelque peu désuète, il n’en reste pas moins un faiseur d’artifice.